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FCO

Six communes ligériennes en plus dans le périmètre interdit

Ce sont désormais 25 communes ligériennes qui sont en périmètre interdit vis-à-vis de la fièvre catarrhale ovine. Le reste du département reste en zone de protection. Le Groupement de défense sanitaire (GDS) et les services de l’Etat revenaient, vendredi et samedi, sur les dernières évolutions réglementaires pour la circulation des animaux.
Six communes ligériennes en plus dans le périmètre interdit

Cette fin de semaine, la zone réglementée et le périmètre interdit relatifs à la FCO ont été étendus du fait de l'identification de trois foyers de la maladie dans le Cher, deux dans l'est de d'Allier et un foyer dans le nord de la Nièvre. Pour notre département, la conséquence est le classement de six nouvelles communes en périmètre interdit (Le Crozet, La Pacaudière, Sail-les-Bains, Saint-Bonnet-des-Quarts, Saint-Martin d'Estreaux et Urbise), ce qui porte à 25 le nombre de communes concernées par les mesures de restriction à la circulation. Cf. carte.
Seuls le transport et le rassemblement d'animaux au sein du périmètre interdit sont autorisés. Cependant, le GDS annonçait hier que des modifications des conditions applicables aux mouvements nationaux sont à noter : les jeunes veaux destinés à l'engraissement peuvent désormais quitter le périmètre interdit à destination d'un atelier d'engraissement implanté en zone de protection uniquement. Ce mouvement ne peut se faire qu'après accord écrit de la DDPP de départ. Le rassemblement de ces animaux n'est autorisé qu'en périmètre interdit (pas de passage par un marché ni un centre de rassemblement).
Le reste du département de la Loire reste pour l'instant en zone de protection, ce qui permet là encore la circulation et les rassemblements d'animaux de même statut ou de statuts plus favorables, issus de la zone de surveillance ou de la zone indemne. Pour permettre la circulation des animaux, potentiels réservoirs du virus, les mesures de vaccination et de désinsectisation sont mises en place depuis une semaine.
Dans un communiqué du vendredi 2 octobre, la préfecture de la Loire rappelait que les commandes de vaccins ont débuté le 25 septembre pour les animaux jugés prioritaires à la vaccination contre la FCO, à savoir les animaux destinés à l'exportation ou aux échanges avec les Etats membres de l'Union européenne, et notamment les broutards, les animaux reproducteurs détenus ou à destination des centres d'insémination ou stations de testage ou les animaux des élevages infectés, ce dernier cas ne concernant pas pour l'instant le département de la Loire.
Sur le stock national de 1,3 millions de doses, la dotation du département représente 44 338 doses, dont 24 350 sont déjà commandées et en cours d'acheminement vers les vétérinaires sanitaires du département. Le comité technique restreint de suivi de la FCO s'est réuni lundi pour valider le dispositif de vaccination. Plus de 2 300 courriers ont été adressés en fin de semaine aux éleveurs détenant des broutards afin de les informer de ces modalités. La vaccination qui consiste en deux injections à 21 jours d'intervalle a commencé dès mardi.

Exportations vers l'Espagne et l'Italie

Un protocole spécifique a été signé avec l'Espagne. Il permet l'exportation de bovins :
- soit après vaccination (départ possible 10 jours après la seconde injection de la primo-vaccination) ;
- soit après un test de dépistage (PCR) négatif réalisé 14 jours après le début de la désinsectisation des animaux. Le produit utilisé doit être à base de Deltaméthrine émulsion pour-on 7,5 g/l sur prescription vétérinaire (Butox). Les attestations de désinsectisation sont à remplir par l'éleveur ou l'opérateur commercial, et doit être jointe au certificat sanitaire « export ». Les GDS conseille aux éleveurs de bien conserver les ordonnances.
Concernant l'exportation d'animaux vers l'Italie, le protocole entre la France et l'Italie négocié ces derniers jours n'est toujours pas signé (départ possible 10 jours après la seconde injection de la primo-vaccination).

Lucie Grolleau Frécon