Premier foyer dans la Loire
Alors que la FCO évolue rapidement sur le territoire national, le département de la Loire est désormais concerné par la maladie avec le premier cas dépisté dans le nord du département, confirmé cette semaine. Ainsi, le périmètre interdit de 20 km autour de l'élevage concerne 85 communes ligérienne qui viennent s'ajouter aux 25 premières situées dans l'ouest du département. Cf. carte à télécharger. Des foyers ont également été dépistés dans la Saône-et-Loire et dans la Nièvre, ce qui étend le périmètre interdit à une partie du bassin charolais.
Dans le cadre de la surveillance de la maladie (élevages pris au hasard pour effectuer des analyses), qui a mobilisé les vétérinaires et les éleveurs, 840 animaux de 28 élevages ont été analysés. Seuls les cinq animaux, ceux de l'élevage foyer du Roannais, ont été dépistés positifs.
Les décisions concernant les dispositions applicables au périmètre interdit seront prises mardi prochain sur le plan national et un comité de suivi de la fièvre catarrhale ovine se tiendra en préfecture de la Loire vendredi 16 octobre. Pour l'instant, les animaux peuvent circuler au sein du périmètre interdit. Les rassemblements d'animaux y sont autorisés. La sortie du périmètre interdit n'est permise qu'à destination d'un abattoir avec abattage sous 24 heures ou pour les veaux à l'engraissement en bâtiments fermés. Alors que les organisateurs de la Fête du charolais avaient annoncé, en début de semaine, que la manifestation se tiendrait coûte que coûte, dans le respect de la réglementation en vigueur, la préfecture de la Loire confirme que la Fête du charolais, située au sein du périmètre interdit, pourra se tenir sous ces conditions et accueillir notamment et sans restriction les animaux issus des périmètres interdits y compris de l'Allier, de la Nièvre, de la Saône-et-Loire et du Rhône.
Vaccination
Ce sont près de 15 000 animaux destinés à l'exportation qui ont reçu la première injection en quinze jours. Dès mardi 13 octobre les secondes injections nécessaires à l'acquisition d'une immunité complète débuteront. 30 000 doses sont d'ores et déjà distribuées pour une action de vaccination qui mobilise fortement les vétérinaires et les éleveurs. Pour les services de l'Etat, la poursuite de la mobilisation est essentielle car c'est l'unique condition au maintien (pour la zone de protection), ou à la reprise des exportations (périmètre interdit).
Des négociations avec l'Italie sont en cours de finalisation, avec pour objectif l'exportation d'animaux issus de la zone de protection 10 jours après la seconde injection.
La préfecture rappelle que la désinsectisation des camions et des bâtiments doit avoir lieu en enceintes fermées pour éviter la dispersion de pesticides dans l'environnement. Le lavage des véhicules doit s'opérer sur les aires réservées à cet effet, notamment dans les abattoirs et les centres de rassemblement.
