Forêts privées de la Loire : la difficile relève générationnelle
La question du renouvellement des générations s’impose comme un défi majeur pour la forêt privée de la Loire. En marge de son assemblée générale, organisée le 23 mai à Chalmazel, Fransylva Loire a mis en lumière la complexité croissante de la transmission et les actions à entreprendre pour mobiliser les plus jeunes autour d’une gestion durable des forêts.

Autrefois, on héritait de la forêt à 35 ou 40 ans. Aujourd’hui, les propriétaires vivent plus longtemps et les transmissions s’opèrent plus tard, souvent au profit de descendants qui n’habitent plus à proximité de leurs bois et n’en connaissent ni les limites, ni les enjeux. « Lorsqu’on ne connaît pas sa forêt, un appel d’un acheteur peut suffire à vendre. On encaisse, et c’est tout. Il faut expliquer aux jeunes générations ce que signifie être propriétaire forestier », a insisté Jacques-Régis Descours, président de Fransylva Loire, en ouverture de l’assemblée. Pour faire face, le syndicat mise sur plusieurs leviers. Parmi eux, le programme de formation Fogefor, qui connaît un certain rajeunissement : « Cette année, dans le stage d’initiation, on a vu arriver des quadragénaires », s’est réjoui le président. Autre outil clé : le Plan simple de gestion (PSG), obligatoire pour les propriétés de plu...
La suite est réservée à nos abonnés.