Enrubannage : les points clés pour le réussir
Si l'enrubannage est une méthode de conservation de l'herbe offrant de nombreux avantages (souplesse, méthode adaptée aux petites surfaces et au transport...), elle nécessite un savoir-faire et des précautions pour en tirer le meilleur profit.

« L'enrubannage permet une conservation sur fermentation, explique Silvère Gelineau, ingénieur agronomie et productions fourragères chez Arvalis-Institut du végétal. Le fourrage s'acidifie et fermente, et est conservé grâce au filmage en conditions anaérobies. » Garantir le bon taux de MS Il faut pour cela garantir une teneur entre 50 et 60 % de MS (matière sèche). « En effet, si le fourrage est trop humide, les balles vont se déformer et les films s'étirer, ce qui entraîne une plus grande entrée d'air. A l'inverse, des fourrages trop secs vont être agressifs pour le film, qui risque de percer. De plus, cela piège plus d'air au moment du pressage et crée un risque de moisissure. » Pour démarrer son chantier d'enrubannage, lors du stade début épiaison, il faut s'assurer d'avoir trois jours sans pluie devant soi, afin d'être sûr de pouvoir faire suffisamment sécher son fourrage. « Les premières 24 heures sont essentielles, estime...
La suite est réservée à nos abonnés.