19 communes en périmètre interdit

Le zonage FCO a évolué en fin de semaine dernière en raison des nouveaux foyers survenus dans le Puy-de-Dôme notamment. Le périmètre concerné par la FCO s’étend et 19 communes de l’ouest de la Loire (Cf. carte) basculent en périmètre interdit en raison d’un foyer détecté à Tiers (20 km). Le reste des communes du département sont à présent en zone de protection.
Selon le communiqué de la préfecture de la Loire, l’actualisation des cartes du 18 septembre dernier et l’extension de la zone réglementée signifie certes une évolution de la maladie sur le territoire national mais, par voie de conséquence, simplifient les mesures applicables dans le département de la Loire.
En effet, pour le périmètre interdit, les animaux peuvent à présent transiter au sein de cette zone et les rassemblements d’animaux peuvent s’y tenir, ce qui n’était initialement pas le cas. En revanche, les animaux ne peuvent pas sortir du périmètre interdit sauf à destination d’un abattoir et sous conditions (abattage sous 24 heures et désinsectisation du mode de transport).
Pour le périmètre en protection, la possibilité de déplacements d’animaux de même statut simplifie la gestion des flux d’animaux, notamment au sein du département de la Loire.
Aussi, le rassemblement d’animaux de même statut sanitaire permettrait, dans la situation actuelle, à la Fête du charolais de rassembler tous les animaux du bassin charolais situés dans la zone de protection, ce qui est également le cas de la quasi-totalité du département de la Nièvre, du Rhône et de plus de la moitié du département de Saône-et-Loire. Le marché de La Talaudière sera également réouvert pour le négoce des veaux qui pourront repartir vers des zones de protection ou vers des zones de statut plus favorables sous conditions (désinsectisation des animaux, des moyens de transport et en centre d’engraissement fermé).
Le Groupement de défense sanitaire (GDS) incite les éleveurs à préparer leurs lots de broutards à partir, c’est à dire faire la liste des broutards et laitonnes destinés à l’export, avec les dates de départ prévisionnelles pour organiser les lots et les tournées. Effectivement, quand les vaccins qui leur sont réservés seront là, les éleveurs devront être opérationnels. Le GDS conseille également aux éleveurs de s’inscrire auprès de leur vétérinaire sanitaire pour faire vacciner ces animaux.
D’autre part, une négociation avec plusieurs pays est en cours pour l’utilisation de protocoles alternatifs (basés soit sur la désinsectisation et le dépistage, soit sur un délai réduit post-vaccination).
Lucie Grolleau Frécon, d’après communiqués de la préfecture et du GDS